Examen Clinique / Orientation

• 1
• 2

• Surpoids et /ou obésité parentale
• Grossesse :
  • Prise de poids excessive
  • Tabagisme maternel
  • Diabète gestationnel
• Macrosomie/Hypotrophie fœtale
• Gain pondéral accéléré dans les deux premières années de vie (surtout en cas de rattrapage d’un Retard de Croissance Intra Utérin)
• Difficultés socioéconomiques des parents
• Manque d’activité physique et sédentarité
• Manque de sommeil
• Attitudes inadaptées de l’entourage par rapport à l’alimentation (restrictives /trop permissives)
• Facteurs psychopathologiques : dépression/hyperphagie boulimique
• Négligence ou abus physiques, sexuelles dans l’enfance ou l’adolescence
• Handicap (moteur ou mental)

HAS, Surpoids et obésité de l ’enfant et de l’adolescent, Service des bonnes pratiques professionnelles, Septembre 2011

Attention ! Ce ne sont QUE des repères, l’idéal est d’accompagner l’enfant et sa famille pour tendre vers ceux-ci en respectant le gout de l’enfant et les possibilités de la famille.
Ils ne doivent en aucun cas être imposés.

Veiller à ce qu’ils ne soient pas vécus comme une remise en question du mode d’éducation des enfants.

Il s’agit d’une approche CENTREE sur la personne.

Il vise à conduire des conversations de telle façon que la personne puisse cheminer pour formuler un changement pour elle-même, en se fondant sur ses propres valeurs.

C’est un style de conversation COLLABORATIVE pour renforcer la motivation propre d’une personne et son engagement vers le changement.

L’ambivalence (vouloir et ne pas vouloir changer) est une étape normale de la préparation au changement.

Les 4 processus en entretien motivationnel :

- Engagement dans la relation : processus qui établit un lien aidant et une relation de travail.
- Focalisation : processus par lequel on développe et on maintient une direction spécifique pour le changement.
- Evocation : faire émerger les propres motivations du patient pour changer.
- Planification : la formulation d’un plan d’action.

Les principes de communication en entretien motivationnel :

- Poser des questions ouvertes
- Reformuler
- Résumer
- Valoriser
- Fournir l’information et conseils en concertation avec le patient

L’entretien motivationnel est une stratégie efficace pour la prise en charge du surpoids de l’enfant et de l’adolescent.

L’entretien motivationnel aider la personne à engager le changement. Paris: InterÉditions; 2013. Miller WR, Rollnick S, Michaud P, Lécallier D.
Motivationnel Interviewing and Dietary Counseling for Obesity in Primary Care: An RCT. Resnicow K, et al.

André et al., Arch Fr Pediatr. 1980

L'Acanthosis nigricans est caractérisé par des lésions papillomateuses verruqueuses de couleur brunâtre et d'aspect velouté localisées au niveau des plis. Il apparaît le plus souvent au niveau des creux axillaires, de l'aine et des parties latérales du cou.
C'est un marqueur d'insulinorésistance.

Acanthosis nigricans. EMC - Dermatol. janv 2006;1(1):1-7. De Schepper S, Naeyaert J-M.

Si

• Période pubertaire
• Boiterie
• Hanche en rotation externe avec limitation de la rotation interne

HAS, Surpoids et obésité de l 'enfant et de l'adolescent, Service des bonnes pratiques professionnelles, Septembre 2011

Qu’est-ce que le coupon sport ?

• Un titre de paiement émis par l’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV).
• Se présentant sous la forme d’une coupure de 10 ,15 et 20 euros, nominatif.
• Utilisable toute l’année par vous ou les membres de votre famille (fiscalement à charge) dans les clubs et associations conventionnés par l’ANCV.
• Valable deux ans en plus à partir de son année d’émission.
• A l’issue de la période de validité, si vous n’avez pas utilisé tous vos coupons sport vous pouvez demander leurs échange.

Comment obtenir vos coupons sport ?

• A votre comité d’entreprise si vous êtes salariés du secteur privé.
• A votre association ou amicale du personnel :
  • - Comité des œuvres sociales (COS),
  • - Comité d’action sociale (CAS),
  • - Amicale du personnel si vous êtes agent de la fonction publique territoriale.
• Au Comité Nationale d’Action Sociale (CNAS) ou Plurays (anciennement FNASS) si votre collectivité est affiliée à un de ces organismes.
• A l’AGOSPAP, si vous êtes agent de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris.

A noter que certaines collectivités locales (conseils généraux, régionaux, mairies, DRDJS) mènent une politique d’aide à la pratique du sport et proposent le coupon sport à leurs administrés avec ou sans participation financière.

Où utiliser les coupons sport ?

• Près de 43 000 associations sportives acceptent déjà les coupons sport partout en France.
• Pour savoir où utiliser le coupon sport, rendez-vous sur le guide des vacances des loisirs et du sport accessible sur www.ancv.com

Obésité de l’enfant et de l’adolescent. MCED; 2016. Coutant R, Bouhours-Nouet N, Donzeau A.

• La restriction cognitive se définit par l’intention de limiter consciemment les apports alimentaires dans le but de contrôler son poids ou de ne pas grossir.
• Les croyances remplacent alors les sensations alimentaires (faim, rassasiement, satiété).
• Cette phase d’inhibition volontaire des signaux internes de faim (contrôle de l’alimentation) peut favoriser une phase de désinhibition (perte de contrôle avec hyperphagie compensatrice).
• Cet état serait largement induit par la pratique de régime.
• C’est un facteur d’entretien et d’aggravation de l’obésité.

Basdevant A. Traité médecine et chirurgie de l’obésité. Paris: Médecine sciences publications; 2011.
GROS A. Comportement alimentaire: la nouvelle approche des nutritionnistes .

Approche centrée sur l’enfant et sa famille

Pourquoi l’enfant ne prend pas de petit déjeuner ?

Le guide nutrition des enfants et ados pour tous les parents - Edition 2015 Disponible sur: http://inpes.santepubliquefrance.fr
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Approche centrée sur l’enfant et sa famille

• Pourquoi l’enfant prend-il une collation le matin ?
  • Parce qu'il a faim ? Explorer le petit déjeuner : trop léger ? Pas de prise de petit déjeuner ?
  • Par habitude ? Si l’enfant n’a pas faim : pas d’indication à la prise d’une collation le matin.

En cas d’impossibilité pour l’enfant et la famille de prise de petit déjeuner équilibré et que l’enfant prend sa collation par faim, conseiller de la maintenir.

Approche centrée sur l’enfant et sa famille

• L’enfant ne prend pas de goûter.
  } Pourquoi ? (par habitude ? car il a faim ?)
• L’enfant prend plusieurs goûters.
  
  
• À conditionner à la sensation de faim :
  • - Prise de goûter si l’enfant a faim.
  • - En cas de prise de plusieurs goûters par faim, les repas antérieurs sont-ils trop légers ?

Le guide nutrition des enfants et ados pour tous les parents - Edition 2015 Disponible sur: http://inpes.santepubliquefrance.fr
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Approche centrée sur l’enfant et sa famille

• Quelles sont les habitudes familiales ?
• L’enfant sait-il repérer où se situe le goût (dans la bouche ? dans le ventre ?)

A partir de ces réponses, l’accompagner pour lui faire comprendre que le goût se situe dans la bouche. Vous pouvez utiliser un jeu de dégustation : par exemple, faire manger un carré de chocolat rapidement et lentement. S’il mâche bien les aliments, il sentira mieux leur goût.

• Quand s’arrête-t-il de manger ?
  • Quand il n’a plus faim ? Quand il a mal au ventre/se sent lourd ?

Le guide nutrition des enfants et ados pour tous les parents - Edition 2015 Disponible sur: http://inpes.santepubliquefrance.fr

Approche centrée sur l’enfant et sa famille

• Quelles quantités mange l’enfant ?
• Se ressert-il ?
• Qui le sert ?

Diététique et surpoids: une prescription à portée de main. Médecine Mal Métaboliques. mars 2010;4(2):153-6. Schlienger J-L, Wagentrutz A, Gautier M, Kremer F. .

Approche centrée sur l’enfant et sa famille

• Quels sont les gouts de l’enfant ?
• D’autres membres de la famille boivent-ils des boissons sucrées à table ? ?

Les 9 repères | Manger Bouger . Disponible sur: http://www.mangerbouger.fr/Les-9-reperes
Le guide nutrition des enfants et ados pour tous les parents - Edition 2015. Disponible sur: http://inpes.santepubliquefrance.fr" target="_blank">http://inpes.santepubliquefrance.fr

LA RESTRICTION COGNITIVE

• La restriction cognitive se définit par l’intention de limiter consciemment les apports alimentaires dans le but de contrôler son poids ou de ne pas grossir.
• Les croyances remplacent alors les sensations alimentaires (faim, rassasiement, satiété).
• Cette phase d’inhibition volontaire des signaux internes de faim (contrôle de l’alimentation) peut favoriser une phase de désinhibition (perte de contrôle avec hyperphagie compensatrice).
• Cet état serait largement induit par la pratique de régime.
  
  
• Avec un patient présentant une restriction cognitive, il est recommandé de travailler à retrouver la perception des sensations alimentaires intrinsèques, pour cela un suivi avec un psychologue spécialisé dans le comportement alimentaire est recommandé.

LES COMPULSIONS ALIMENTAIRES

• Il s’agit d’une envie, d’un besoin irrépressible de consommer certains aliments en grande quantité, en dehors de toute impression de faim.
• Devant un patient présentant des compulsions alimentaires, un suivi psychologique spécialisé est nécessaire.

Traité médecine et chirurgie de l’obésité. Paris: Médecine sciences publications; 2011. Basdevant A.
GROS A. Comportement alimentaire: la nouvelle approche des nutritionnistes.

• Les légumes font souvent partie des aliments rejetés par les enfants entre 2 et 10 ans.
• Ne dramatisez pas s’il refuse obstinément un légume et ne le forcez pas à en manger.
• Proposez-lui de gouter, le repas doit rester un moment de plaisir, pas un combat.

On peut:

• Jouer sur les associations : tarte aux légumes, pizzas aux légumes, gratins brocolis macaronis.
• Jouer sur les modes de préparation : crus ou cuits, en gratin, vapeur….
• Privilégier les légumes que votre enfant aime.
• Proposez-lui de cuisiner les légumes avec vous.
• Emmenez-le au marché, montrez-lui les légumes, faites-lui toucher, sentir.
• Montrer l’exemple, les enfants ont tendance à reproduire les comportements qu’ils observent.

Traité médecine et chirurgie de l’obésité. Paris: Médecine sciences publications; 2011. Basdevant A.
GROS A. Comportement alimentaire: la nouvelle approche des nutritionnistes.

• L’enfant n’a pas les éléments pour choisir les aliments favorables à sa santé :
  • C’est aux parents de le guider dans ses choix.
  • C’est aux parents de décider du menu.
  
  
• Il est recommandé de faire un seul menu pour toute la famille et d’appliquer les mêmes règles pour tous les enfants de la fratrie.
• N’ayez pas peur de dire non à votre enfant, il a besoin de limites fermes pour se construire.
• Habituez votre enfant à ne pas se servir seul dans le placard ou le réfrigérateur.
• Evitez de récompenser ou de punir votre enfant avec de la nourriture. Cela revient à associer la nourriture à une récompense ou une punition. Ce n’est pas le meilleur moyen de faire de l’alimentation un plaisir et une découverte. Il y a d’autres moyens pour récompenser votre enfant.

Comment aider votre enfant à bien reconnaître son appétit ?

• Donnez-lui ses repas et son gouter à des heures régulières.
• Servez-lui de petites quantités, ne le resservez que s’il le demande (quantités repères)
• Ne le forcez pas à finir son assiette s’il vous dit qu’il n’a plus faim. Il ne s’agit pas forcément d’un caprice, c’est peut-être son organisme qui lui indique qu’il a assez mangé. Veillez simplement à ce que ce ne soit pas une tactique pour laisser les légumes et se rattraper en mangeant plus de féculents ou de dessert.
• Evitez les formules « encore une petite cuillère pour me faire plaisir » ou « termine ton assiette, tu seras gentil ». Votre enfant ne mange pas pour vous faire plaisir ou parce qu’il est sage mais parce qu’il a faim.
• Distinguez une demande de nourriture et une demande d’affection. A-t-il faim ou cherche-t-il à ce que l’on s’occupe de lui : un jeu, un câlin ou du réconfort ?

Le guide nutrition des enfants et ados pour tous les parents - Edition 2015 Disponible sur: http://inpes.santepubliquefrance.fr

Les Repères:
Attention ! Ce ne sont QUE des repères, l’idéal est d’accompagner l’enfant et sa famille pour tendre vers ceux-ci en respectant le gout de l’enfant et les possibilités de la famille.
Ils ne doivent en aucun cas être imposés.

On recommande la prise des repas :

• En famille
• A table
• Sans écrans allumés : ceux-ci captant l’attention perturbent les messages de satiété, et font que l’on mange de plus grandes quantités lorsque l’on mange devant un écran : télévision, tablette, ordinateur, smartphone …
• En au moins 20 minutes
• Un menu unique pour toute la famille

Le guide nutrition des enfants et ados pour tous les parents - Edition 2015 Disponible sur: http://inpes.santepubliquefrance.fr

Pour débuter un entretien centré sur l’enfant et sa famille, poser une question ouverte du type :

• Raconte moi, comment se passent tes repas à la maison?

Puis cocher les cases des différentes catégories en fonction du récit fait par l’enfant/adolescent et sa famille.

Cette enquête n’est pas faite pour être utilisée comme un questionnaire mais pour vous guider dans les domaines à explorer.

En fonction des cases cochées, pour vous aider à travailler sur les changements envisageables avec l’enfant/adolescent et sa famille, des fiches-conseils sont à votre disposition.

Ce site traite de la prise en charge du surpoids et de l’obésité commune de l’enfant.

Veuillez consulter les recommandations concernant la conduite à tenir devant une insuffisance pondérale de l’enfant.

Poursuivre la surveillance IMC :

• 3 fois/an avant 2 ans
• 2 fois/an après 2 ans

HAS, Surpoids et obésité de l’enfant et de l’adolescent, Service des bonnes pratiques professionnelles, Septembre 2011

• Expliquer aux parents ce qu’est le rebond d’adiposité précoce en utilisant la courbe de corpulence.
  
  
• Le rebond d’adiposité précoce est un marqueur prédictif du risque d’obésité. Plus le rebond d’adiposité est précoce, plus le risque de devenir obèse est élevé.
  
  
• Expliquer la nécessité de surveiller l’évolution de la courbe de corpulence, d’explorer les habitudes alimentaires, les habitudes d’activité physique et de réaliser un suivi régulier.
  
  
• Proposer une consultation dédiée.

HAS, Surpoids et obésité de l’enfant et de l’adolescent, Service des bonnes pratiques professionnelles, Septembre 2011

• La corpulence varie de façon physiologique. En moyenne, elle augmente la première année de vie puis diminue jusqu’à 6 ans et croit à nouveau jusqu’à la fin de la croissance : cette nouvelle augmentation est appelé rebond d’adiposité.
  Du fait des variations physiologiques de la corpulence entre 3 et 6 ans, l’impression clinique peut parfois être trompeuse.
  
  
• La réaugmentation de la courbe de corpulence avant l’âge de 6 ans signe un rebond d’adiposité précoce.
  
  
• L’âge du rebond d’adiposité est corrélé à l’adiposité à l’âge adulte : plus il est précoce, plus le risque de devenir obèse est élevé.
  
  
• Tous les enfants présentant un rebond d’adiposité précoce ne seront pas obèses. Cependant, 90% des enfants obèses avaient un rebond d’adiposité précoce.
  
  
• Le rebond d’adiposité est un signal d’alarme permettant une prise en charge précoce avant que le surpoids ou l’obésité ne s’installe. Ainsi, devant un rebond d’adiposité précoce, il est recommandé de surveiller la courbe de corpulence et d'être particulièrement vigilant pour cet enfant à l'accompagnement autour des rythmes de vie, de l'alimentation, de l'activité physique, de la parentalité...
  
  

Early adiposity rebound: causes and consequences for obesity in children and adults. Rolland-Cachera MF et al.
Critères de repérage précoce des enfants à risque de développer un surpoids. Thibault H, et al.
Age at adiposity rebound: determinants and association with nutritional status and the metabolic syndrome at adulthood. Péneau S,et al.
Facteurs de risque de surpoids: suivi d’une cohorte initiée à 3-4ans, Nègre V.

• Expliquer aux parents avec la courbe de corpulence comme outil pédagogique.
  
  
• Une obésité précoce avec une ascension continue de la courbe depuis la naissance doit évoquer et faire rechercher une obésité génétique (monogénique ou syndromique).
  
  
• Adresser l’enfant en consultation de pédiatrie spécialisée pour le surpoids et l’obésité (Centres Spécialisés Obésité).
  
  

HAS, Surpoids et obésité de l’enfant et de l’adolescent, Service des bonnes pratiques professionnelles, Septembre 2011

• Expliquer aux parents et à l’enfant en s’appuyant sur la courbe comme outil pédagogique.
  
  
• Le changement de couloir nécessite une surveillance de la corpulence ainsi que l’exploration de la cause de ce changement (facteur déclenchant : cause organique, habitudes alimentaires, activités physiques, événement psychologique).
  
  
• Proposer une consultation dédiée.
  
  

HAS, Surpoids et obésité de l’enfant et de l’adolescent, Service des bonnes pratiques professionnelles, Septembre 2011

Ce choix n’est pas possible.